(...) Plus de 10 ans après cette affaire on, a l’impression que tout cela pourrait exister. Récemment on voit sortir beaucoup de romans, de documentaires, d’essais sur la mafia, le grand banditisme et les affaires occultes de la république. Vous surfez sur cette vague ? Comment vous êtes venu cette idée assez atypique en BD ? Nous ne pensons par « surfer » sur une vague quelconque… Notre envie de créer, d’écrire, de raconter des histoires part toujours de « coups de cœur ». En l’occurrence, tout a débuté lors d’une discussion avec Laurent Muller qui a vite tourné autour la Mafia et des « affaires ». Le lendemain, nous lui avons proposé un synopsis. En quelques jours, Glénat a décidé de s’embarquer dans « MORTELLE RIVIERA » en nous faisant confiance pour le choix du dessinateur : Un jeune belge, Thomas Legrain, que nous avons découvert sur le Net alors qu’il y exposait des planches après ses études universitaires
Cette volonté de dénonciation d’un système établi vient il de votre ancienne vie, celle de grands reporters ?Dénoncer n’est peut-être pas le terme juste… Car nous ne sommes pas des juges !… Par le passé, nous avons réalisé nombre d’enquêtes en tant que grands reporters mais nous avons toujours montré des faits et des témoignages et non pas exprimé des jugements. C’était au téléspectateur et, aujourd’hui, au lecteur de le faire. C’est lui, avec sa conscience, qui réfléchit et juge à partir des histoires que nous lui racontons…
Avez vous d’autres projets dans ce sens ?Toujours chez Glénat, nous avons débuté une collaboration avec Franck Bonnet sur un projet de série qui porte le nom de TERRANOSTRA.ORG pour la nouvelle collection « INVESTIGATIONS ». Là, nous abordons les grands défis écologiques de la planète au travers d’un trio d’enquêteurs hors-normes qui est loin du cliché « gentils pacifistes non-violents ». Car la vraie vie est parfois très violente. En coulisses ou pas…Posted by Picasa